Ce weekend, direction Séoul !
Départ le samedi après un petit dèj’ dans un café à coté de l’université, sans vraiment de but ni de programme. On trouve un bus puis un métro (pour trois fois rien), et nous voilà débarqué à Séoul. Première étape, l’ambassade. Les fonctionnaires étant ce qu’ils sont (bonjour Maman !
), le lieu est ouvert que les jours de semaines, le matin. Pratique.
Sur les conseils d’un coréen en costard, nous nous dirigeons au pifomètre vers ce qui semble être le centre de la capitale. Les premières impressions de la Corée commence à venir. On y trouve une architecture qui mélange la traditions et l’ultra-moderne. On croise de vieux temple et des écrans géant de 15m de diagonale, qui tournent en haut des immeubles de 50 étages. Les rues sont énormes, jusqu’à 12 voies. Les lieux sont très propre (Paris est un dépotoir à coté). Les Coréens sont très disciplinés. Pas un ne se risquerait à traversé autre part qu’un que sur un passage piétons, au bonhomme vert.
Nous arrivons dans un quartier de rue piétonne étroite où se succède les petits commerces, qui vendent surtout des vêtements et à manger. Ici se côtoie la contrefaçon flagrante, et les magasins officiel. Les commerces sont organisé par quartier. On croisera dans une rue 20 ou 25 magasins qui vendent uniquement du matériel photographique. Plus loin, le quartier des luminaires, et ainsi de suite. Étonnant.
Nous continuons à nous balader au grès du vent. Ce weekend nous fera user nos chaussures ! Après un bon repas, nous partons en quête d’un hôtel, mentionné dans le guide touristique. Sur le chemin, nous rencontrons un nombre impressionnant (plusieurs milliers facilement) de policiers, équipés de protections et de boucliers. Ils attendent sagement, bien alignés. Nous apprendrons plus tard qu’il y a une manifestation communiste.
Il fait maintenant nuit, nous demandons notre chemin à des passants pour trouver l’hôtel. Les Coréens sont incroyablement serviable. Arrêtez vous à un carrefour pendant une minute en regardant une carte, quelqu’un viendra vous aider, en anglais approximatif. Ici, deux coréens louches et saouls iront jusqu’à téléphoner à l’hôtel pour demander le chemin, nous y emmener, constater que l’hôtel est plein, nous promener jusqu’à en trouver un avec de la place, le tout en nous racontant des histoires. Fun !
L’hôtel en question est assez cher, mais ultra-luxe. Si on avait réservé quelque chose, on en serait pas là ! On en profite pleinement, un bon bain chaud, du vrai shampoing, un grand lit, du café, du thé, des toilettes électroniques (l’idée est de ne pas utiliser de papier toilette, je vous laisse deviner le processus). On a le kiffomètre à plein, le porte monnaie en baisse. On essayera d’équilibrer ça un peu mieux pour la suite.
Le lendemain, direction le marché de l’électronique. Les Coréens, dans leurs soucis de l’ordre, on rassemblé dans plusieurs kilomètre carré, dans plusieurs immeubles de 3, 4, 5 étages, ruelles, parking, et trottoirs, des vendeurs d’électroniques, surtout informatique. Ici, tout ce qui existe ou a existé, est vendu. On y trouve de tout, démonté ou non, neuf, occasion, dernier cri ou tacot. J’y achète un routeur wifi N pour une dizaine d’euro, avec une interface uniquement en coréen. Oups !
On finira le weekend par un passage rapide au musée national de Corée, un retour en métro et bus épique (les bus ont la fâcheuse tendance à s’arrêter à plus de stations que ce qui est prévu sur le plan), et un repas royal pour 7€20 à trois…